Introduction
Je ne vais rien révéler ici qui ne soit déjà connu : oui, la théorie de l’attachement est ancrée dans la clinique, oui, elle est née de l’observation d’enfants en souffrance.
Mais ce que je propose ici, ce n’est pas un énième résumé académique. C’est un détour. Une pause.
Prendre le temps de regarder non pas la théorie, mais l’homme.
Non pas pour empiler des faits biographiques, mais pour comprendre comment une pensée devient vivante : à travers un parcours, des choix, des ruptures.
Qui était John Bowlby avant d’être le « père » de la théorie de l’attachement ?
Quel parcours clinique a-t-il fait pour qu’émerge, peu à peu, ce regard révolutionnaire sur le lien humain ?
Une trajectoire fondatrice : enfance, études et premières influences
John Bowlby est né en 1907, d’un père officier de l’armée britannique et chirurgien du Roi, et d’une mère dont on possède peu d’informations. On sait toutefois qu’elle avait une passion pour la nature, qu’elle a transmise à ses enfants, et qu’elle était issue d’une famille aisée et bien éduquée. Bowlby est le quatrième enfant d’une fratrie de six.
Il entame en 1925 des études de médecine à Cambridge, avant de s’orienter vers la psychologie. En 1927, pendant deux ans, il travaille comme enseignant dans deux écoles innovantes, influencées par la psychanalyse. L’une d’elles est une école pour « enfants difficiles ». En relisant sa biographie, on peut ainsi se faire la reflexion que la théorie de l’attachement puise aussi ses racines dans ces pédagogies alternatives : dans la manière d’aider les enfants à apprendre en tenant compte de leurs besoins relationnels, de leur vécu, de leur difficultés.
Parallèlement, dès 1922, Bowlby entreprend une formation psychanalytique avec Joan Rivière, proche de Melanie Klein. Comme Winnicott, il appartient au groupe des indépendants de la Société britannique de psychanalyse, c’est-à-dire ces analystes qui ne s’inscrivent dans aucun des grands courants théoriques de l’époque. Ils interprètent le travail de Freud mais restent en marge des doctrines dominantes, satellites mais non suiveurs.
À cette époque, il reprend également ses études de médecine, et obtient son diplôme en 1933. Il s’engage ensuite dans une thèse – jamais achevée – sur les enfants délinquants. En 1934, il travaille à temps partiel à l’Institut de traitement scientifique de la délinquance, où la délinquance est alors conceptualisée comme une maladie mentale.
En 1936, Bowlby rejoint la London Child Guidance Clinic, une équipe pluridisciplinaire qui prend en charge les enfants « difficiles ». Dans ce centre, l’enfant délinquant est conçu comme un enfant en souffrance, à cause de relations inadéquates avec ses parents, une vision à l’opposé donc de son expérience dans la précédente institution.
La théorie de l’attachement prend donc racine dans l’observation clinique d’enfants confrontés à des difficultés majeures et qui manifestent des troubles du comportement. C’est une théorie clinique, née de la tentative de comprendre comment un enfant devient délinquant. Il est important de se souvenir de cette origine : aujourd’hui, la théorie de l’attachement est souvent perçue comme un guide de parentalité pour favoriser le bon développement de l’enfant. C’est vrai, mais cela occulte qu’elle s’est d’abord construite sur l’étude de populations confronté à l’adversité, pas sur les enfants du tout-venant. Bowlby est parti des enfants qui souffraient le plus ; aujourd’hui, la théorie est surtout appliquée à ceux qui souffrent le moins.
Bowlby expliquera que ce sont ses expériences dans ces deux institutions qui l’ont amené à rejeter les idées de Melanie Klein. Il postule et revendique que c’est l’environnement réel, et non le fantasme, qui a un effet déterminant sur le développement de l’enfant.
Entre 1944 et 1946, il publie sa fameuse étude sur les « 44 jeunes voleurs » (Bowlby, J. (1944). Forty-four juvenile thieves: Their characters and home-life. International Journal of Psycho-Analysis, 25, 19–52), où il compare un groupe de jeunes délinquants à un groupe d’enfants sans trouble du comportement. Son hypothèse centrale est que ce sont les ruptures relationnelles prolongées ou répétées pendant les premières années qui différencient les deux groupes. Hypothèse confirmée. Cette étude, l’une des premières en psychologie clinique à utiliser des méthodes statistiques, apporte une première validation empirique à ses idées sur l’impact des expériences réelles précoces sur la construction psychique de l’enfant.
🧠 L’idée-clé : La théorie de l’attachement est née de l’observation d’enfants en souffrance, pas de ceux qui allaient bien. Elle visait d’abord à comprendre la délinquance et les comportement problématiques de enfant qui ont grandit en contexte d’adversité.
Une synthèse fondatrice : séparation, déprivation et rapport OMS
Entre 1940 et 1950, une série d’études fondamentales met en lumière les effets délétères de la séparation et de la déprivation maternelle sur le développement du jeune enfant. René Spitz, notamment, décrit la dépression anaclitique et l’hospitalisme observés chez les nourrissons placés en institution, séparés de leurs figures d’attachement primaires. D’autres chercheurs, comme Goldfarb, documentent les troubles cognitifs et affectifs chez les enfants élevés en orphelinat. Mais malgré l’importance de ces résultats, aucune synthèse théorique ou clinique cohérente n’a encore été produite à cette époque pour intégrer ces données.
John Bowlby, déjà familier de ces travaux et en contact régulier avec leurs auteurs, perçoit l’urgence de ce besoin. À la demande de l’Organisation Mondiale de la Santé, il est chargé de rédiger un rapport sur les conséquences psychologiques de la carence de soins maternels. Ce rapport, intitulé Maternal Care and Mental Health, est publié en 1951, puis actualisé en 1952. Il constitue une synthèse pionnière et marque une étape décisive dans la formalisation d’une théorie intégrée des effets de la séparation précoce.
Dans ce document, Bowlby ne se contente pas de recenser les données disponibles. Il en tire une thèse forte, qu’il formule de manière claire :
« Les preuves sont telles maintenant qu’il n’y a aucun doute que la proposition générale, à savoir que la carence maternelle prolongée pour le jeune enfant peut avoir des effets graves et prolongés sur son caractère et toute sa vie future, est fondée. » (Bowlby, 1952, p.46)
Filmer la souffrance : la collaboration avec James Robertson
En 1946, Bowlby rejoint la Tavistock Clinic. Il y reste jusqu’à la fin de sa carrière. Mais à cette époque, la Tavistock est encore très marquée par le modèle psychanalytique dominant, et Bowlby s’y sent en décalage. Il obtient alors un financement pour créer sa propre unité de recherche, centrée sur les effets de la séparation et de la carence de soins précoces. Dans cette logique, il cherche à s’entourer de professionnels de terrain, et c’est ainsi qu’il engage James Robertson, travailleur social formé à l’observation naturaliste du jeune enfant, notamment auprès d’Anna Freud. Robertson est resté proche de la psychanalyse, mais il possède une compétence précieuse pour Bowlby : une pratique rigoureuse de l’observation, patiente, attentive. Mary Ainsworth le rejoindra dans cette unité de recherche en 1950 et sera profondément influencé par le travail et les méthodes de Roberston.
La collaboration de Bowlby et Roberston va donner naissance à une série d’observations filmées d’enfants séparés de leurs parents. Et parmi elles, il y a ce film, John à la pouponnière. Ce n’est pas un film spectaculaire. C’est un court métrage, en noir et blanc, silencieux. Mais ce qu’on y voit est bouleversant. John a 17 mois. Il est confié à une pouponnière pendant neuf jours, le temps que sa mère accouche d’un second enfant. Il ne comprend pas. Il attend. Il espère. Et puis, lentement, il s’éteint à l’intérieur. Protestation, désespoir, détachement : la séquence typique décrite ensuite dans la théorie de l’attachement est visible, enregistré pour toujours en vidéo.
Ce n’est pas un document scientifique. C’est un témoignage brut. Et en montrant la détresse puis le renoncement de John, il interroge nos pratiques, nos institutions, nos seuils de tolérance face à la souffrance des tout-petits. Ce constat de transformation de la perception de la douleur de la séparation chez le jeune enfant, je le fait encore et encore, chaque fois que je présente ce film en formation. Il a, avec d’autres, contribué à transformer la manière dont on pense la séparation chez le jeune enfant. Ce que Bowlby cherchait c’était de rassembler des preuves empiriques à l’appuis de ses idées théoriques. C’est cette période, cette collaboration, qui a notamment initié et définit deux des methodes les plus puissantes des interventions attachement informée et basée sur l’attachement, à savoir l’observation (surtout naturalistique) et l’utilisation de la vidéo.
Ici Un extrait d’une des vidéos de Roberston, d’un petite fille qui va à l’hôpital.
L’observation filmée de la détresse du jeune enfant séparé, à travers le film John à la pouponnière, a permis de faire basculer les représentations professionnelles et institutionnelles : en montrant ce que les mots ne suffisent pas à dire, elle a donné un poids certain à l’observation dans la construction théorique de l’attachement.
Observer pour comprendre : la filiation méthodologique franco-britannique
La théorie de l’attachement a aussi des racines françaises. Jenny Roudinesco et John Bowlby reçoivent un financement du Centre international de l’enfance pour étudier les effets de la séparation maternelle sur le jeune enfant. Ils collaborent et publient deux articles. Les deux équipes s’appuient sur une méthode de recherche d’observation systématique ([Roudinesco & Bowlby, 1952](Bowlby, John, Jenny Roudinesco, and Myriam David. « Réactions immédiates des jeunes enfants à la séparation. » Courrier Centre International de l’Enfance (1952).); Roudinesco, David & Nicolas, 1952). Leur conviction est qu’ il faut d’abord comprendre les comportements observables avant de leur attribuer un sens. Ce postulat méthodologique est central dans toute la théorie de l’attachement et reste le fondement de toute démarche « attachement-informée ».
C’est dans ces origine méthodologique que je trouve, moi comme d’autres attachementiste, ma propre méthodologie de travail : je ne travaille jamais sans observation préalable de l’enfant en relation, en utilisant la vidéo au besoin, avec une méthodologie rigoureuse.
Ces travaux empiriques – ceux de Robertson, de l’équipe française, et d’autres documentés dans van der Horst, F. C. (2011). John Bowlby: From Psychoanalysis to Ethology. Unravelling the Roots of Attachment Theory – ont permis d’identifier et ensuite de confirmer la séquence typique de réponse des enfants face à une séparation prolongée : protestation, désespoir, déni. Cette séquence comportementale est toujours d’une valeur clinique centrale aujourd’hui, et permet notamment de comprendre comment un retrait relationnel chronique peut émerger comme défense secondaire chez un bébé confronté à l’adversité (Viaux-Savelon, Deprez & Guedeney, 2022 ; Guedeney, 2021).
L’effet des séparations brèves: le début des recherches sur les enfants en crèche.
Dans cette même unité de recherche, Heinicke et Anisfeld mènent des recherches sur les séparations brèves. À la demande de Bowlby, ils testent l’effet de différents degrés de séparation sur les réactions comportementales des bébés et notamment ils comparent les réactions comportementales d’enfant placé en pouponnière de celles d’enfants qui vont à la crèche. Leurs études, publiées en 1966, démontrent que la quantité et la qualité des séparations influencent le comportement. Pourtant, ce ne sont pas ces recherches qu’on a retenues, mais celles de Robertson, sans doute parce qu’elles étaient accompagnées d’images percutantes.
Paradoxalement, la théorie de l’attachement est aujourd’hui mieux intégrée dans les crèches que dans les pouponnières mais ce n’est pas parce que l’on s’appuis sur les travaux de Heinicke. Cela peut s’expliquer par le fait que les pays anglo-saxons ont supprimé les pouponnières, tirant les conséquences logiques et pratiques des recherches sur la séparation précoce, alors que les pays francophones n’ont pas encore intégré ces implications pour la santé mentale du bébé.
L’apport de l’éthologie : vers une biologie du lien
Toute personne s’intéressant à la théorie de l’attachement a vu les vidéos des expériences de Harlow sur les singes rhésus.
Aujourd’hui controversées sur le plan éthique, elles ont néanmoins permis de mieux comprendre les effets de la séparation précoce et de la carence maternelle à travers un modèle animal. Ces expériences ont contribué à ancrer l’attachement dans une lecture biologique, et à l’intégrer dans le champ de l’éthologie.
Mais l’intérêt de Bowlby pour l’éthologie est antérieur. C’est en 1951, lors de son voyage en Europe et aux États-Unis pour rédiger le rapport OMS, qu’il prend conscience d’un problème majeur pour tout scientifique : les données qui a rassemblé pour son rapport OMS et plus tard avec Robertson et les observations qu’il a fait suggère des effets de la séparation précoce mais ne permettent pas de conclure scientifiquement. Il manque des preuves expérimentales, il manque un cadre théorique qui permettrait d’expliquer ces observations. Il découvre alors les travaux de Konrad Lorenz (sur les oiseaux) et rencontre Julian Huxley, biologiste évolutionniste britannique, qui l’encourage à s’intéresser à l’éthologie. Bowlby collaborera ensuite avec des figures majeures du champ comme Robert Hinde et Nikolaas Tinbergen.
L’un des tournants théoriques majeurs dans la construction de la théorie de l’attachement est l’intégration du concept d’environnement d’évolution de l’adaptation (EEA). Bowlby utilise ce concept pour expliquer que les comportements d’attachement sont des stratégies de survie héritées de nos ancêtres primates. C’est un aspect essentiel et pourtant rarement enseigné en formation clinique. L’attachement, conceptualisé par Bowlby, est défini comme une fonction adaptative, et pas seulement comme un indicateur de sécurité affective.
Ce point me paraît central : concevoir l’attachement comme une stratégie de survie permet de dépasser la vision normative de l’attachement sécurisé comme idéal unique. La sécurité et l’insécurité sont deux façons d’assurer la survie. Cela vient contrer une idée trop répandue : que l’attachement insécure serait un dysfonctionnement à réparer. En réalité, c’est un ajustement à un environnement donné, une adaptation, et la prémisse de cette position théorique, fortement développé par Patricia Crittenden, se retrouve dans cet concept d’EEA de Bowlby, et l’intégration de l’éthologie comme méthode et de la théorie de l’évolution en arrière plan de la théorie de l’attachement.
L’héritage de l’éthologie pose la conceptualisation de l’attachement comme une stratégie de survie adaptative, héritée de l’évolution, et basée donc sur la notion d’adaptation et non comme une simple quête de sécurité affective.
Expériences animales et validation empirique : les apports de Harry Harlow
À partir de 1957, John Bowlby commence une correspondance régulière avec le psychologue américain Harry Harlow, professeur de psychologie à l’université du Wisconsin, reconnu pour ses recherches expérimentales pionnières sur les liens d’attachement chez les primates (Harlow, 1958). Leur première rencontre en 1958 marque un tournant décisif dans le parcours théorique de Bowlby. Jusqu’alors, ses hypothèses s’appuyaient principalement sur des observations cliniques et des témoignages filmés, mais il manquait toujours des données expérimentales solides pour étayer son modèle dans le champ scientifique.
Harry Harlow mène alors une série d’expériences marquantes sur des bébés singes rhésus séparés de leur mère. Il observe que ces jeunes primates développent des comportements de détresse comparables à ceux des enfants humains confrontés à la séparation maternelle. Dans l’une de ses expériences les plus célèbres, il montre que les singes préfèrent passer du temps avec une mère de substitution douce en tissu plutôt qu’avec une figure nourricière en fil de fer. Cette démonstration suggère que le besoin de contact physique et de réconfort émotionnel prime, chez les primates, sur la simple satisfaction des besoins alimentaires.
La relation entre Harlow et Bowlby ne fut pas seulement un échange académique, mais un véritable dialogue théorique. Les deux chercheurs se sont mutuellement influencés de manière significative. Tandis que Bowlby trouvait dans les travaux de Harlow une validation expérimentale puissante de ses hypothèses cliniques, Harlow puisait dans les cadres conceptuels de Bowlby une lecture plus fine de ses observations animales. Ensemble, ils ont contribué à faire émerger une compréhension nouvelle et intégrée de l’attachement, à la croisée de la clinique, de la biologie et de la psychologie du développement.
Ces travaux sont une démonstration de l’idée que l’attachement n’est pas simplement une réponse conditionnée aux soins alimentaires, mais un besoin primaire en soi. Ils viennent ainsi valider, par des données expérimentales en laboratoire, les observations de Bowlby .
Harlow met également en évidence les deux grands systèmes comportementaux fondamentaux que Bowlby conceptualise : la balance base de sécurité et exploration et la primauté du lien d’attachement et de l’angoisse de séparation dans le développement du jeune primate. Il confirme aussi la séquence protestation, détresse, détachement .
Ainsi, la collaboration entre Bowlby et Harlow représente bien plus qu’un appui méthodologique : elle ancre la théorie de l’attachement dans une perspective comparative, expérimentale et biologique, ce qui permet sa reconnaissance dans les cercles scientifiques jusque-là dominés par le béhaviorisme ou la psychanalyse classique. Elle constitue une étape décisive dans l’émergence d’une psychologie du développement fondée sur les besoins relationnels et les conditions de sécurité affective, au-delà des seules contingences alimentaires ou pulsionnelles.
Conclusion
On retient souvent de Bowlby qu’il est le père de la théorie de l’attachement et qu’il a étudié les effets de la séparation mère-enfant. Mais cette lecture reste trop superficielle. On oublie la puissance intégrative de son œuvre, la diversité des disciplines convoquées (psychanalyse, médecine, observation clinique, éthologie, théorie de l’évolution), et surtout, on oublie ses méthodes.
Bowlby n’a jamais commencé par la théorie. Il a toujours commencé par observer, décrire, organiser les données, puis théoriser. Cette rigueur éthique est aujourd’hui encore un repère. La théorie de l’attachement n’est pas née dans des laboratoires, mais dans les services cliniques, auprès des enfants les plus vulnérables : bébés institutionnalisés, jeunes délinquants, enfants abandonnés.
Son adaptation aux populations normatives – et son usage en parentalité – repose surtout sur le travail de Mary Ainsworth, chargée de valider empiriquement les idées de Bowlby ( voir le prochain article). Mais dans cette transition, une partie de la profondeur clinique et de la radicalité du projet initial s’est peut être un peu perdue.
Il me semble important de redonner à cette théorie sa fonction première : comprendre la souffrance, la résilience, et les stratégies de survie développées dans les environnements précaires. L’attachement ne se mesure pas seulement en sécurité, mais aussi en adapation face à l’adversité.
Et la méthode de Bowlby reste un guide précieux : partir du réel, observer d’abord, décrire minutieusement, organiser les données, tester… puis, seulement ensuite, théoriser. C’est ce que devrait faire toute personne se réclamant d’une clinique « attachement-informée ».
Texte publié le 7 juin 2025 dans le cadre du projet A-T-L-A-S : un blog clinique pour explorer les liens qui façonnent l’humain.*
— Alexandra Deprez
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📚 Références bibliographiques
- Bowlby, J. (1944). Forty-four juvenile thieves: Their characters and home-life. The International Journal of Psycho-Analysis, 25, 19–52.
- Bowlby, J. (1951). Maternal care and mental health. World Health Organization.
- Bowlby, John, Jenny Roudinesco, and Myriam David. « Réactions immédiates des jeunes enfants à la séparation. » Courrier Centre International de l’Enfance (1952).
- DAVID, M., NICOLAS, J., & ROUDINESCO, J. (1952). of young children to separation from their Cou~~. Cent. into Enf, 2, 66-78.
- Guedeney, A. (2021). Un bébé n’attend pas: Repérer, soigner et prévenir la détresse chez le tout petit enfant. Odile Jacob
- Harlow, H. F. (1958). The nature of love. American Psychologist, 13(12), 673–685. https://doi.org/10.1037/h0047884
- Heinicke, C. M., & Westheimer, I. (1966). Brief separations. International Universities Press.
- Robertson, J., & Robertson, J. (1952). A two-year-old goes to hospital [Film]. Tavistock Film Unit.
- Tinbergen, N. (1951). The study of instinct. Oxford University Press.
- van der Horst, F. C. P. (2011). John Bowlby – From psychoanalysis to ethology: Unravelling the roots of attachment theory. Wiley-Blackwell.
- Viaux-Savelon, S., Guedeney, A., & Deprez, A. (2022). Infant social withdrawal behavior: a key for adaptation in the face of relational adversity. Frontiers in psychology, 13, 809309. https://doi.org/10.3389/fpsyg.2022.809309
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